Notre engagement 

Le CREPS Hauts-de-France s’engage à mieux prendre en compte l’impact potentiel du handicap de la personne dans son projet de formation en garantissant l’accessibilité de l’établissement et en mobilisant les moyens de compensations adéquats (aides matérielles, humaines, adaptations pédagogiques ou organisationnelles). Ainsi, selon la nature de votre handicap (moteur, sensoriel, psychique, cognitif, dys, maladie invalidante…), vous pouvez accéder à nos formations dans la mesure où le métier choisi est compatible avec celui-ci.


Des restrictions aux conditions d’exercices professionnels peuvent être apportées par les Délégations régionales académiques à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES), si la sécurité des usagers ne peut être garantie par le titulaire du diplôme acquis.



« Les apprenants en situation de handicap n’ont pas besoin qu’on leur tienne la main pour avancer mais c’est essentiel pour eux de savoir qu’ils peuvent en saisir une en cas de besoin »,  témoignage d'un jeune atteint d'autisme. 


La création du droit à la compensation du handicap constitue l’une des avancées majeures de la Loi du 11 février 2005 en faveur des personnes en situation de handicap. Ainsi, il est prévu que « la personne handicapée a droit à la compensation des conséquences de son handicap quels que soient l’origine, la nature de sa déficience, son âge ou son mode de vie ».

Oser parler de son handicap

Oser parler de son handicap 

Révéler ou non votre situation de handicap ?

Cette question est fréquente et préoccupe la plupart des apprenants en situation de handicap.

Voici quelques raisons qui font hésiter les apprenants à dévoiler leur situation de handicap :

- Difficulté à demander des aménagements (gêne, honte)
- Désir d’être comme les autres, de passer inaperçu
- Peur qu’une étiquette leur soit apposée
- Expériences négatives avec les enseignants
- Préoccupation de ce que les autres apprenants vont penser...


Divulguer votre situation de handicap demeure un choix personnel. Toute personne a droit à la confidentialité de son état de santé.

Il est toutefois important de noter que les apprenants ne divulguant pas leur situation de handicap en début de formation se retrouvent souvent en difficultés lors de leur cursus, ce qui peut entrainer abandon ou échec.

Avec notre appui, vous construirez un parcours de formation adapté aux difficultés et aux forces associées à votre handicap. Avec l’ensemble des acteurs du champ du handicap, des aménagements seront envisagés pour chaque étape de votre parcours de formation. Seules les personnes que vous aurez désignées seront avisées de votre situation.

Les adaptations et aménagements possibles

Les adaptations et aménagements possibles sont très divers. Ils doivent être évalués au cas par cas, le plus en amont possible de l’entrée en formation sur la base des informations fournies :

-  Par la personne en situation de handicap elle-même.
-  Par le service public de l’emploi et par les organismes de placement spécialisés qui l’accompagnent, comme Cap emploi (référent de parcours).
- Par tout organisme participant à l’élaboration du projet d’insertion sociale et professionnelle (AGEFIPH, RHF).
-  Par la CDAPH (Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées) au sein de la MDPH.

Exemples d’aménagements :

- Réduction de pallier pour les épreuves du test Luc Leger (TEP) 
- Allongement de la durée de la formation
- Aménagement d’une journée de cours
- Présence d’une tierce personne
- Transmission des cours en amont...

Les étapes clés de la procédure d’aménagement 

  • Le référent handicap reçoit en entretien le candidat en situation de handicap et oriente la personne auprès de la DRAJES.
  • La DRAJES transmet un dossier de demande d’aménagement à compléter, les coordonnées du ou des médecins agréés ainsi qu’un descriptif précis des épreuves dont l’aménagement est sollicité (à destination du médecin)
  • La personne en situation de handicap prend rendez-vous auprès d’un médecin agréé pour recueillir l’avis médical sur la nécessité d’aménager le cas échéant les épreuves (TEP, certifications) et/ou la formation selon la certification visée.
  • La personne fait acte de candidature auprès de l’organisme de formation en transmettant l’avis médical.
  • Au vu de l’avis médical, l’organisme de formation étudie les modalités d’aménagement des épreuves (TEP, certifications) et/ou de la formation en lien avec le médecin et le conseiller de la DRAJES.
  • La DRAJES (le recteur) rend sa décision par rapport aux aménagements d’épreuves/formations proposés.
  • La décision est communiquée à la personne ainsi qu’à l’organisme de formation concerné, qui doit mettre en place les aménagements.

Retrouvez ici quelques documents utiles !